Comment arrêter de procrastiner?

Qui n'a jamais remis à plus tard me jette la première pierre!

Mais pas trop fort (merci)

On l'a tous fait. Remettre au lendemain - ou au surlendemain, consciemment ou non. La séance de sport, la facture à payer, les papiers à ranger, manger sainement, changer l'ampoule du salon, ranger sa chambre, aller renouveler sa carte d'identité, trier son armoire et j'en passe! 

Ça peut être une tâche complètement anodine qui n'aura aucune conséquence ou une action importante qui vous mettra dans l'embarras, dans la panade, la mouise, à payer des pénalités ou à se retrouver à s'expliquer devant les autorités.

Il y a les tâches du quotidien mais il y a aussi toutes les (bonnes) résolutions prises qui finissent par s'évanouir au fil du temps.

Mais pourquoi procrastinons nous ?

Nous n’avons pas tous le même système de pensée ni les même valeurs fondamentales et encore moins les même réactions face au stress, aux contraintes et aux limites que l’on se met seul ou qu’autrui nous imposent. Lorsque nous remettons une tâche à plus tard, c’est peut-être la flemme mais cette dernière est sûrement le fruit de votre cerveau qui préfère rester dans sa zone de confort plutôt que de faire quelque chose qui lui ferait ressentir peur, colère, frustration, culpabilité ou tout autre émotion négative.

Prenons l’exemple de l’ampoule d’une lampe au salon. Pas celle qui éclaire la pièce mais plutôt cette lampe sur pied qui n’est pas forcément nécessaire (parce qu’on la changerait plus vite si on se retrouverait vraiment dans le noir). « pas forcément nécessaire ». On y est. Si ce n’est pas « forcément nécessaire », c’est que ça peut attendre non ? Et puis, en plus, il n’y a pas d’ampoule qui convienne dans le placard. Ça attendra les prochaines courses ! Et au supermarché, le rayon des ampoules n’est pas sur le trajet régulier du caddie mais, ce n’est pas grave, la lampe reste éteinte de toute façon. Mais… oui ! Il y a un mais sinon il n’y a plus qu’à se débarrasser de cette lampe qui finalement ne sert à rien qu’à prendre la poussière. Mais cette lampe apporte une lumière tamisée, apaisante et indirecte qui apporte une certaine chaleur à notre foyer et que, quand on est ensemble à discuter, à jouer ou seul à lire, ça serait vraiment chouette que cette foutue lampe soit allumée ! L’enjeu n’est pas très important pour cet exemple et les conséquences nulles. Néanmoins, on peut rester avec un objet inutile pendant des mois. 

À plus grande conséquence, ne pas déclarer ses impôts, ne pas réaliser le contrôle technique de son véhicule (je ne parle pas de ceux qui le font sciemment) peut entraîner des sanctions pénales et des accidents qui auraient pu largement être éviter.

Mais alors ? Comment j’évite de procrastiner ?

 

1, Faire un plan de situation

Dans un premier temps, il faut nécessairement se poser et écouter ses peurs, ses freins. La peur indique toujours un besoin de protection et connaître ses besoins permet de pouvoir les exprimer et les assouvir de la meilleure des manières.

2, Se recentrer sur ses objectifs et leur importance

Répondre aux questions « pourquoi je le fais ? » , « dois-je revoir cet objectif à la baisse ? » et « est-ce important pour moi ? » permet de se focaliser sur ses buts.

3, Et si je ne le fais pas ?

Quelles vont être les conséquences de l’inaction ? Comment je me sens si je ne fais rien ? Est-ce que quelqu’un pourrait le faire entièrement à ma place ?

4, Diviser

Les rêves en projets, les projets en objectifs, les objectifs en tâches. Parce qu’un escaliers ne se montent pas en une seule fois mais marche par marche.

Le rêve est une vague idée très généraliste, le projet est à moyen ou long terme, l’objectif est plus structuré encore et les tâches sont quotidiennes, hebdomadaires.


 

Concrètement ?


 

Prenez un stylo, du papier. Notez ce que vous devez faire mais que vous remettez toujours à plus tard.

Si c’est « faire du sport », c’est du domaine du rêve.

Le projet : Courir le marathon de Paris/New-York/Berlin.

L’objectif : s’entraîner 4 fois par semaine à la course à pied.

Les tâches : planifier sur l’agenda les séances, préparer la veille mes affaires de sport, m’acheter des baskets avec 1 taille supplémentaire, préparer l’élastique pour m’attacher les cheveux, etc.


 

La motivation embrase le feu de l’action au départ. Mais attention ! Elle décline au fil du temps.

La motivation vient avec le passage à l’action : vous pouvez le faire ! Une tâche après l’autre.

La discipline, elle, permet d’entretenir la flamme : les jours où vous avez la flemme, vous respecter le planning, vous respecter le plan, les engagements que vous avez pris avec vous-même.

Et si ça ne suffit pas (mais j’en doute) n’hésitez pas à vous engagez envers vos proches en leur disant ce que vous allez faire ou mettre en place. Engagez vous sur les réseaux ou auprès d’un groupe avec ce même centre d’intérêt.

Passer à l’action.

Quand ?

Maintenant !

 

 

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